Historique de la jupe
En Occident, dans l'Antiquité, Romains et Grecs portaient la tunique et la toge, semblables à des jupes, ou plus précisément de longues robes, et les femmes portaient le péplos et le chiton.
Toge romaine
Péplos
La tunique fut portée durant la période du Moyen Âge et l'habit religieux, qui se compose d'une robe, évolua peu pendant cette période.
Tenue religieuse au Moyen Âge
Les vêtement masculins et féminins étaient assez similaires mais se démarquaient tout de même sur un point: la jupe de la femme ne devait pas laisser voir le pied, celle-ci se devait donc d'être très longue.
Vers le XIVe siècle, la tunique masculine commença à se raccourcir pour des raisons pratiques, car il fallait trouver une tenue confortable et peu encombrante pour monter à cheval. Cependant, les femmes conservèrent de longues robes car il était considéré comme honteux de laisser apparaître ne serait-ce qu'une infime partie des jambes.
À partir du XVIe siècle, les tuniques courtes et les collants des hommes se tranformèrent progressivement en culottes, hauts-de-chausse et pantalons, abandonnant la jupe à une utilisation exclusivement féminine.
Au cours du XIXe siècle, la coupe des vêtements féminins subirents beaucoup de transformations, contrairement aux siècles précédents. La jupe, à l'origine assez étroite, prit du volume et atteignit une taille spectaculaire dans les années 1860 avec la jupe à crinoline.
Jupe à crinoline
A partir des années 1910, la jupe féminine commença pour la première fois à se raccourcir et sa taille varia beaucoup au cours des décennies suivantes. Dans les années 1960, la minijupe fit son apparition et ne passa pas inaperçue, du fait que ce fut la première fois que la femme découvrit le genou et la cuisse.
Mini jupe des années 1960
Si la jupe est de nos jour essentiellement féminine, il n'est pas exclu qu'elle soit réutilisée sur l'homme comme par exemple sur les défilés de Jean Paul Gaultier, ou encore portée par Marc Jabobs lui même.